Par Yves MASSOT : le 8 décembre 2020
L’auteur tisse son ouvrage en enchevêtrant les péripéties d’Alexandre, paysan dans le lot, avec les principaux évènements des trente dernières années du siècle passé. La toile de fond met en relief la dualité entre le respect et la sauvegarde de la nature et l’évolution inéluctable du progrès, du bétonnage et du bitumage à tous crins. Ces deux notions sont-elles incompatibles ou complémentaires ?
Peut-on imposer un style de vie ou un choix de société en détruisant les symboles de la modernité à coup de bombes artisanales ?
Doit-on poursuivre la destruction des espaces naturels, de la biodiversité et des paysages emblématiques qui caractérisent la singularité et la spécificité de notre pays pour laisser place aux infrastructures ?
La nature peut-elle reprendre tous ses droits ?
Avons-nous dépassé le point de non-retour ?
Le bonheur est-il vraiment dans le pré ?
Quelles sont les causes et les conséquences de la résistance aux changements ?
Ce sont, en résumé, les questions fondamentales posées par le roman de Serge Joncour. J’ai quelques idées sur les problèmes soulevés par l'écrivain, mais pas vraiment toutes les réponses.
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